Le CEMMC a le plaisir de vous annoncer l’organisation d’un colloque consacré à Georges Mandel: inlassable dénonciateur du danger nazi, pour les 80 ans de son assassinat par la Milice de Vichy le 7 juillet 1944, avec la participation de B. Lachaise (Pr. émérite, U. Bordeaux-Montaigne) et C. Lastécouères (Pr. U. Bordeaux-Montaigne)
C’est un tableau presque complet de l’enseignement catholique en Gironde, du XVIe au XXIe siècle, que dresse cet ouvrage, conçu et rédigé par sept historiens et une géographe qui ont croisé de nombreuses sources patrimoniales, mis en valeur quelques beaux documents et réalisé des schémas et des cartes inédites.
Outre un point précis sur les travaux existants, c’est l’originalité de ce livre que de plonger le lecteur dans tout l’esprit d’une époque et la mentalité d’un milieu qui a toujours su s’adapter aux conjonctures.
Ainsi, grâce à des photographies anciennes et contemporaines, des témoignages, des lettres, etc., nous découvrons un environnement
attaché aux valeurs chrétiennes pour lequel l’ouverture au monde et aux autres reste essentielle. De la petite école de paroisse née à la fin du XVIIe siècle et aujourd’hui disparue, en passant par la vie quotidienne des enseignants et des élèves des établissements ruraux ou des grandes institutions bordelaises, ce sont des pans entiers d’une histoire oubliée ou largement méconnue qui surgissent sous nos yeux, nous révélant tous les aspects de l’enseignement libre.
Au-delà, avec Jeanne de Lestonnac, le père Chaminade, François Mauriac et bien d’autres, cet ouvrage évoque quelques grandes figures liées à l’enseignement catholique en Gironde. De l’école qui change de lieu à celle qui se transforme pour les besoins d’une guerre en hôpital militaire ; à celle encore qui périt sous le feu d’un incendie trop violent, ce sont plus de cinq cents ans d’histoire locale marqués par un engagement chrétien.
Bordeaux juin 1940. Au cœur de la tourmente militaire et politique. Sous la direction d’Hubert Bonin et Bernard Lachaise
Dans l’histoire de la France dans la Seconde Guerre mondiale, Bordeaux occupe une place singulière : capitale provisoire – comme en 1870 et 1914 –, ville des intrigues du maire Adrien Marquet et de Pierre Laval pour cesser les combats, chute du gouvernement de Paul Reynaud remplacé par celui du maréchal Pétain qui demande l’armistice le 17 juin, envol du général de Gaulle pour Londres d’où il appelle à la Résistance et départ du Verdon du Massilia avec des personnalités politiques désireuses de poursuivre la guerre depuis l’Afrique du Nord. Elle accueille aussi les représentants de pays étrangers ayant quitté Paris ou venus de Londres, afin de participer aux négociations en cours.